Stéphanie Touzet et Matthieu Buchalski se sont rencontrés en 2009 à Paris autour d’une passion commune : bien manger. Mais aussi passionnés de belles tables qu’ils étaient, à l’époque la pâtisserie n’était pas encore leur métier. Lui, était graphiste et travaillait depuis quelques années dans un studio parisien sur les campagnes télévisées de grandes marques de l’alimentaire et du luxe ; elle, suivait des études littéraires mais préssentait déjà que sa voie n’était pas là.

​

     C’est sur un coup de tête qu’elle quitta les bancs de la fac pour entamer en 2010 une formation de pâtisserie. Ce changement de cap éveilla un peu plus les papilles du jeune couple vers des notes plus sucrées. Deux véritables gloutons, curieux et insatiables, passaient alors le plus clair de leur temps à sillonner la capitale et le pays pour déguster les gourmandises des belles maisons de pâtisseries…

​

     Pendant que lui mettait en lumière les produits des grandes marques - des flacons de parfums aux hamburgers, des fromages en tout genre aux barres chocolatées – elle, finissait son apprentissage et intégrait l’équipe du prestigieux Café Pouchkine à Paris. Elle y officiera quelques années, s'y spécialisant comme tourière, avant de rejoindre une institution lilloise : la pâtisserie Méert.

​

    En effet en 2016, le couple quitta Paris pour Lille, sa terre d’enfance à lui, capitale d’une région riche en traditions, dont ils aiment la culture, les paysages et la joie de vivre.

 

     Leurs valises bien posées, ils considérèrent alors qu’il était temps de concrétiser un projet qu’ils couvaient depuis longtemps : ouvrir une pâtisserie qui semblerait sortie des images d'un livre pour enfant.

​

     C’est ainsi qu’ils firent renaître dans le cœur du Vieux-Lille, le personnage fabuleux de l’Ogre de Carrouselberg et son petit jardin, où pousse d’après le conte éponyme, des fruits et autres douceurs fantastiques.

​

     Ensembles ils développent aujourd’hui une gamme de produits qui met en valeur leur région. 

     Même si lui a lâché les crayons pour la veste de pâtissier, ils conçoivent leurs gâteaux comme on crée des images ; bien qu'il s'agisse  d'éveiller d’autres sens, en pâtisserie comme en dessin tout est affaire de proportions, de contrastes et de nuances.